Selon une source proche, Hyppolite Ngondélé débute la journée comme d'habitude. Il décide d’aller en forêt. C'est la routine à Biniomi. Il porte sa combinaison bleue, chausse ses bottes en caoutchouc pour bien se protéger. Il est plein de confiance lorsqu'il quitte le village Biniomi accompagnée de sa sœur et d'une autre femme. Les trois individus qui connaissent la forêt comme leurs poches marchent longtemps sous la canopée à la recherche des feuilles qu'on utilise pour emballer le manioc. Ils les trouvent les unes après les autres. La moisson est belle, mais  il y a un paquet de feuilles qui est mal attaché. S'ils  n'attachent pas bien le paquet qui reste, ils vont avoir des regrets. 

Hyppolite Ngondélé étant le seul homme du groupe, prend l’initiative d’aller chercher les lianes qui manquent pour bien attacher le paquet de feuilles qui risque de s'éparpiller au sol. 

La mort guette partout

Le temps avance vite et Hippolyte s’empresse. Il prend son couteau bien aiguisé et le serre entre ses mains. Il regarde avec satisfaction son couteau, qui peut couper tout type de liane. Arrivé près d'un ruisseau, Hippolyte Ngondélé glisse sur un caillou. Au moment où il glisse, le couteau est sur lui, rapporte le quotidien l’Union. Il tombe malheureusement sur son couteau lourdement. Le couteau transperce son sternum. Il a très mal. Le couteau s'enfonce de plusieurs centimètres dans son corps. Il sent ses forces l'abandonner mais il assemble toutes ses forces  pour retirer le couteau du sternum. Il se replie ensuite vers sa sœur et son accompagnatrice en dégoulinant de sang. Voyant le sang gicler, l'une des femmes remonte très vite au village pour appeler les secours. Mais Hyppolite Ngondélé meurt là-bas en forêt avant l'arrivée des secours qui devaient le transporter et le conduire vers une structure sanitaire.

 

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